1. Verbes perfecto-présents
Cette série regroupe des verbes particuliers qui ont la forme d’un parfait indo-européen et la valeur d’un présent. Ils exprimaient ainsi un procès achevé,comme c’était encore le cas en grec ancien.
Dans le système verbal du germanique, ces parfaits étaient isolés. Puisqu’ils avaient un sens de présent, on leur a constitué une conjugaison : prétérit et participe passé du verbe faible sans voyelle médiale, infinitif et participe présent.
L' onsquien a reconstitué les temps absents et en a fait des verbes à forme «classique». Certains constituent ce qu’on appelle couramment les «verbes auxiliaires» :
vita «savoir» ik vait, du vais ví vitu ik vissa vitid
kunna «connaître» ik kann, du kans ví kunnu ik kunda kundid
durfa «avoir besoin» ik darf, du darfs ví durfu ik durfta durft
dorsa »oser» ik dars, du dars ví dorsu ik dorsta dorst
muna «penser» ik man, du mans ví munnu ik munda mund
skula «devoir» ik skal, du skals ví skulnu ik skulda skuld
maga «pouvoir» ik mag, du mags ví mugu ik magda magd
aiga «possèder» ik aig, du aigs ví aigu ik æda æd

2. Le verbe VILJA "vouloir"
Ce verbe possède une origine complexe même s’il présente une déclinaison «régulière»

PRÉSENT PRÉTÉRIT
ik vil ik vildi
du vils du vildis
iz vils iz vildis
ví vilu ví vildu
jú vild jú vildis
ey vilni ey vilduni
PARTICIPE PRÉSENT PARTICIPE PASSÉ
vilind vild

3. Le verbe GÁ "aller"
En onsquien, le verbe gá est un verbe faible même si, à l'origine, le verbe germanique *gēn ou *gǣn est un verbe fort. Sa conjugaison revêt cependant des usages particuliers : en effet, on peut trouver une forme supplétive au prétérit, dont l'origine est ancienne, dans certains textes littéraires (des traductions de la Bible, entre autres). D'où les formes suivantes :

PRÉSENT PRÉTÉRIT PRÉTÉRIT SUPPLÉTIF
ik gai ik gád ik eid
du gais du gáds du eids
iz gais iz gáds iz eids
ví gaiu ví gádu ví eidu
jú gaid jú gáds jú eids
ey gaini ey gáduni ey eiduni
PARTICIPE PRÉSENT PARTICIPE PASSÉ  
gajind gád