1 Les prépositions
Les prépositions peuvent être présentées selon le cas qu’elles régissent :

1.1 Prépositions régissant l’accusatif
om «autour de ; environ ; vers (temps) ; par, de …», jegna «par, au travers de, au travers», andna «le long de», for «devant», enu «sans», dær «par», undna «sous», ufna «sur», vidri «contre», til «à, vers, pour».

1.2 Prépositions régissant le datif
af «de», fram «à partir de,(issu) de», du «pour», fera «loin de», fora «devant, en avant de, pour», mid «avec», «près de», undir «au dessous de», yfir «au dessus de», us «hors de, (issu) de».

1.3 Prépositions régissant le génitif
hindna «de derrière», inna «à l’intérieur de», utna «à l’extérieur de», tilna «à, en, chez», forna «de devant».

1.4 Prépositions régissant l’accusatif et le datif
Quand ces prépositions sont employées avec leur valeur spatiale, elles régissent l’accusatif si la relation est directive, lorsqu’elle exprime donc le mouvement. Elles régissent le datif, si la relation est locative, lorsqu’elles expriment donc un l’état, la station, le séjour.
afar «après», an «sur», at «près», bi «auprès de», hindir «derrière», und «jusqu’à», in «dans, en».


2 Les conjonctions
Les conjonctions peuvent comporter un ou plusieurs mots qui dans ce cas forment ensemble une seule locution conjonctive. On distingue deux sortes de conjonctions : celles de coordination qui relient soit des phrases de même fonction, propositions principales ou subordonnées, soit des membres de phrase : celles de subordination introduisant des subordonnées complétives ou circonstancielles.

2.1 Conjonctions de coordination
og «et», aki «mais ; et», ædu «ou», endi «aussi ; en concéquence», nu «donc», svadu «cependant», unti «en effet», dan «ainsi», svad «c’est pourquoi».

2.2 Conjonctions de subordination
1. Les causales
dati, dí «parce que», dandí «puisque», svedí «comme». Elles sont toujours suivies de l’indicatif.

2. Les conditionnelles
ef «si», jedi … jedi «soit que … soit que». Dans le cas d’une condition réelle, la proposition subordonnée est à l’indicatif ; dans le cas contraire la subordonnée est suivie du subjonctif présent ou prétérit.

3. Les finales
Elles sont toujours suivies d’un verbe au subjonctif : til dat, sva dat «pour que, afin que»
ey ufni dór sjat mikilu til dat æguz kvimna us «ils ont ouvert la grande porte pour que les chevaux puissent sortir».

4. Les consécutives
sve, sva «comme, de sorte que», sve at «si bien que».

5. Les comparatives
sam «comme», sva … sam … sva «plus … plus.

6. Les temporelles
midni «pendant que», sinsi «aussitôt que», dan «quand», bidi «lorsque», aftir dat «après que», fornir dat «avant que», til dat «jusqu’à ce que», sindat «depuis que».

7. Les interrogatives
ef «si» et les pronoms interrogatifs sont d’un emploi courant.

8. Les relatives
La particule -í entre en composition avec d’autres mots pour former des relatifs : darí «là où», daní «quand».
Elle se combine également avec les pronoms personnels ik-í «moi qui», du-í «toi qui» … vísí «nous qui» et júsí «vous qui». Elle se combine avec le Neutre du pronom démonstratif datí «ce qui, ce que».
sag úkis datí ví skulu rædja «dis nous ce que nous devons mettre en ordre».
dat se combine avec les adverbes de lieu dadir «d’où», jendir «vers où», dar «où (dir.)» et «hír (loc.) pour former les locutions conjonctives : dar dat, hír dat, dadir dat et jendir dat.