Ce lexique ne prétend pas offrir un vocabulaire de base à celui qui souhaite apprendre la langue onsquienne ; il a pour vocation de confronter certains mots de cette langue avec ses voisines de même origine en évoquant leur étymologie.
Ainsi, pourra-t-on établir les connexions naturelles entre le gotique et l'onsquien tant du point de vue sémantique (got. et vbu. hunda «cent») que du point de vue de l’évolution phonologique.
On pourra resituer l'onsquien, et à travers lui, les dialectes ostiques par rapport à leurs plus proches parents, les dialectes nordiques car certaines spécificités sont manifestes notamment au travers du vocabulaire (vbu. himin, vn. himinn «ciel» > burgonde himna et islandais himinn).
Enfin, la proximité géographique avec les dialectes westiques a permis certains emprunts (nbu. skiur, alld. Scheuer «grange») ou certaines évolutions sémantiques parallèles du vocabulaire (vbu. cudi, alémanique kütt «société», nbu. kydi "association").
Pour affirmer ces connections ou divergences, environ 500 mots vous sont proposés. Parmi ceux-ci vous retrouverez l’essentiel du vocabulaire employé dans les pages consacrées à la grammaire et à la syntaxe.
Ce vocabulaire fait partie ou dérive directement du patrimoine commun des langues germaniques.
Les traductions sont «simplifiées» et ne peuvent rendre compte des subtilités sémantiques de chaque mot. L’orthographe respecte les règles attribuées à chacune des langues répertoriées. Nous renvoyons le lecteur à des documents concernant chacune des langues pour la compréhension des signes alphabétiques spécifiques.
Nous serons très attentifs à toutes les erreurs que le lecteur voudra bien nous signaler.
Le lexique reprend l’ordre de l’alphabet onsquien qui comprend 24 lettres (puisque le C, le Q et le W n’existent que pour les mots d’origine étrangère et que le Æ est une lettre à part entière placée après le A).